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Rêve illusoire
Nos bons vieux soirs d'été s'en vont sur leurs béquilles,
A travers les sentiers, tout doux, cahin-caha.
Dans leur âme d'enfant, les souvenirs sourient...
Nos bons vieux soirs d'été trottent vers le trépas.
Et la route s'allonge, immensément ouverte,
Dans leur coeur d'autrefois aux désirs affolés.
Le mirage surprend, sur les cimes désertes
Des matins clairs et blonds, des jeux d'ombre fanés.
Vous en souvenez-vous, mignonne au bleu corsage,
Des bons vieux soirs d'été où l'on jasait d'amour,
Où l'on disait tout bas: "Toujours nous serons sages,
Nous embrassant sans bruit sous le grand abat-jour".
Vous aviez vos vingt ans et la joie et la grâce,
L'éphémère candeur du plus beau des lys blancs.
Jamais vous ne pensiez que, sans laisser de trace,
Un glaïeul frais éclos s'en irait au néant.
Je vous disais souvent : "Tous les printemps s'effeuillent,
Prenez garde, ma sœur, d'un trop fragile espoir. "
Mais vous aviez un rêve amant des jours qu'on cueille
Insouciant et jeune au vignoble des soirs.
Vous en souvenez-vous, mignonne au bleu corsage,
Des bons vieux soirs d'été, près des rosiers en fleurs ?
Où sont-il maintenant, ces oiseaux de passage,
Petits orgueils de femme aux ailes de bonheur ?
Pourquoi baisser le front, lorsque l'heure décline ?
Aux carrefours d'automne, il est des jours sereins
Où l'âme des vents clairs chante et vers nous s'incline
Telle une chaude antienne en les brumeux matins.
-- Tu pleures ? -- Non, sois sage. Allons sous la charmille,
Nous verrons dans nos coeurs souriants de printemps
Nos bons vieux soirs d'été venir sur leurs béquilles,
Car tu n'as que vingt ans et...je crois aux serments.
Gaston Gofrin
Aubes en fleurs - 1944
Literature
reve de profond
Rêve noir où les silhouettes mangent la brume dense d'un relief écrasé, compacté par la force abyssale d'un monde monochrome, monastère du mouvement qui fut.
Pendule asymptomatique d'un éon figé, domaine confiné sans la moindre dimension, où le silence même n'est qu'effondrement de l'absence.
Dans les affres d'un règne qui se meurt, se meut le gisant d'un corps livide, délavé, délétère, délaissé par des générations d ' oublieux.
Dans un remous, le sac et le ressac caressent son flanc muqueux.
Le Monde se déchire alors qu'à no
Literature
Punto de inflexion
"¿Cómo vas?" decía el mensaje que acababa de recibir. No había terminado de arreglarme y debía llegar a encontrarse en 20 minutos. Quería verme mejor que las otras veces, pero sin que pareciera que me había esforzado. Bueno, es suficiente pensé. "Lo siento, voy saliendo" le escribí y salí de mi casa. En serio vamos a vernos. Me emocionaba, sentía la adrenalina en mi cuerpo. Quería saber si él sentía lo mismo. Llegué por fin al lugar acordado. Buscando esa cabellera despeinada que me encanta, me sorprendí al verlo. Tuve mi respuesta, se había peinado.
Literature
Embarras de Choix
I think sometimes about others. Crazy I know. But occasionally, when my life is too wretched to pay attention to, I’ll turn a glance at one whose tracks move uphill rather than down.
What is happiness anyway? No curve of the lips can determine a mood, nor can the pallor of the skin or the sparkle in the eyes.
It’s the way she holds herself, not clean and erect but relaxed and tasseled. She has no care in the world but her own enjoyment, and the people surrounding her aren’t decorations but concrete.
The shine in her hair is an added indicator.
The smile on her lips, merely a coincidence.
And the glow of her skin is only vis
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